La vie privée et les réseaux sociaux peuvent ils aller de pair ? C’est la question posée par l’équipe derrière le projet Diaspora, un projet ambitieux qui veut construire un «anti Facebook» : un réseau social open source, privé, qui rend à l’utilisateur le contrôle de sa vie privée.
Imaginé par des étudiants en informatique de la New York University, le projet Diaspora veut remplacer le web social centralisé d’aujourd’hui (entendez «Facebook») par un système décentralisé, tout en offrant un service pratique et facile à utiliser pour tous.
Selon la page d’accueil du projet, les étudiants qui en sont à l’origine, Daniel Grippi, Maxwell Salzberg, Raphael Sofaer, et Ilya Zhitomirskiy, «on passé des soirées entières à construire un makerbot» (un robot qui construit des choses, équivalent geek de «refaire le monde», sauf que c’est un robot que l’on construit et qui se charge de refaire le monde à sa place).
Les discussion évoluant, ils ont commencé à imaginer ce à quoi pourrait ressembler un réseau social décentralisé, ce qui les a mené à concevoir le projet Diaspora.
Le projet est désormais hébergé sur Kickstarter.org, un site permettant aux entrepreneurs et aux créatifs de lever des fonds afin de financer leurs idées, en proposant des objectifs, des délais, et d’éventuels retours sur investissement pour ceux qui les aident à financer leurs projets.
Dans le cas de Diaspora, ils sont quasiment arrivé à recueillir les 10.000$ nécessaires au développement du code, près d’un mois avant la limite qu’ils s’étaient fixés pour lever cette somme (après l’article publié hier sur l’édition US de RWW, il ne fait désormais plus aucun doute qu’ils y arriveront sans problème).
Un open source nouvelle génération
La prochaine étape sera de développer le code et de le mettre à disposition du public sous une licence open source aGPL, une variante de la licence GPL qui prend en compte le cas de figure des services en ligne construits sur la base d’un logiciel open source.
La licence GPL permet de mettre en place un service sur une base open source – comme une plateforme de blog WordPress -, et d’effectuer des modifications sur le code sans avoir à le reverser à la communauté. C’est malheureusement une pratique courante, en parfaite contradiction avec l’esprit de l’open source, mais absolument légale. La licence aGPL, elle, prend en compte cette nouvelle donne du cloud computing, postérieure à l’invention de la licence GPL, et corrige cela pour éviter les multiples abus dont elle a été victime.
Qu’est ce qu’un réseau social décentralisé ?
Plutôt qu’un portail unique comme Facebook, Diaspora est un réseau distribué, où des ordinateurs distincts se connectent les uns aux autres directement, sans passer par un quelconque serveur central.
Une fois mis en place, le réseau pourrait agréger vos informations, y compris votre profil Facebook, si vous le désirez. Il pourrait également importer des tweets, des flux RSS, des photos, etc., à la façon d’un agrégateur social comme Friendfeed.
Il est prévu de permettre au système d’être étendu à l’aide de plugins, et ses possibilités pourront être ainsi augmentées pour s’adapter à des usages spécifiques ou en inventer de nouveaux.
Votre ordinateur, appelé un «seed» dans la terminologie de Diaspora, pourrait même intégrer le réseaux d’ordinateurs utilisant Diaspora en fonctionnant de façon particulière. Une photo mise en ligne sur Flickr, par exemple, pourrait automatiquement être Twittée en utilisant sa légende et en l’accompagnant d’un lien (ce qui remet en perspective le concept geek du Makebot à l’origine de Diaspora).
Je laisse imaginer les plus geeks ce que des tels systèmes promettent, pour demain, en terme de partage de contenus en pair à pair de confiance avec les plugins ad hoc.
Quand vous déclarez en ami un autre utilisateur, techniquement, c’est le «seed» auquel vous vous liez. Il n’y a pas de serveur centralisé qui gère ces connections comme c’est le cas sur Facebook, juste deux ordinateurs qui communiquent entre eux.
Deux «amis» peuvent ainsi partager leurs informations, leurs contenus, des média, ou n’importe quoi (pour peu que ce soit numérique) de façon privée et en utilisant un cryptage GPG.
La solution clé en main
Bien sûr, tout le monde n’a pas les compétences techniques nécessaires ni même l’envie de paramétrer son ordinateur pour le faire fonctionner en «seed», et les concepteurs de Diaspora comptent offrir une solution payante hébergée «clé en main», sur le modèle de WordPress.com, la plateforme de blog.
Le logiciel WordPress est lui aussi un open source que vous pouvez installer et configurer sur votre propre serveur (c’est lui qui fait tourner le blog que vous avez sous les yeux), mais si cette perspective vous effraie – techniquement parlant – vous pouvez opter pour la solution proposée par WordPress.com qui s’occupe de tout l’aspect technique pour vous. Dispora proposerait un service similaire.
Si tout cela vous rappelle le projet Opera Unite, qui promettait en son temps de réinventer le web, c’est que les deux projets sont proches dans leurs philosophies respectives. Dans Opera Unite, les utilisateurs pouvaient partager leurs documents, leurs photos, leur musique et leurs vidéos, et faire tourner des sites web ou des chat rooms en connectant directement deux ordinateurs entre eux.
Ceci dit, dans la configuration de Unite, il était nécessaire de passer par des serveurs proxy gérés par Opera, ce qui posait un problème, en particulier quand ces serveurs sont tombés en carafe.
Diaspora peut-il devenir mainstream ?
Bien que cela sonne comme un rêve aux oreilles de tous les geeks qui pestent contre Facebook et sa vision Orwellienne, il ne va pas être évident du tout d’expliquer Diaspora à des utilisateurs qui peinent à publier un lien sur Facebook.
Réseau social distribué ? Un open source aGPL qui prend en compte les lacunes du GPL quand il est utilisé pour proposer un service en ligne ? WTF ?
Si le projet Diaspora prend vie, il reviendra aux évangélistes de l’open source et de l’internet distribué d’en faire une explication claire et limpide, afin de le rendre compréhensible et attractif auprès d’un grand nombre d’utilisateurs. Ce sera une condition indispensable à son succès.
Tirer à boulet rouge sur Facebook et sa politique changeante de vie privée est une bonne piste, mais il faudra la compléter par beaucoup de pédagogie, et probablement des usages innovants. La fonction de base d’un réseau social étant de partager, on imagine facilement les premières évolutions d’un tel système, d’autant qu’il utilise des communication cryptées que même le DPI ne pourra stopper.
Nous espérons de tout cœur voir Diaspora devenir une réalité, car ce serait enfin une alternative à la domination de Facebook, et aux multiples et fâcheuses conséquences que celle-ci aura sur l’internet tout entier (même s’il y a également des aspect très positifs, comme la probable mise en route à grande échelle du web sémantique).
Si vous voulez plus d’information sur le projet Diaspora, vous pouvez jeter un œil aux échanges très complets réalisés entre Luis Villa de Mozilla et l’équipe de Diapora ou écouter la présentation faite par l’équipe, dans laquelle tout geek se reconnaitra.

06 mai 2010 à 8:33
Sympa comme esprit.
Ça fait aussi penser très fort à FOAF (Friend Of A Friend), une sorte de réseau social décentralisé extrêmement lightweight pour le coup.
06 mai 2010 à 8:54
Je m’inscrirai dès qu’ils ouvriront la porte. Bonne chance à eux.
06 mai 2010 à 8:56
Pour l’instant à part de la com et du beau design, je n’ai pas réussi à trouver le code source..
06 mai 2010 à 8:58
Parfait, c’est la news que j’avais besoin de lire aujourd’hui, et qui se révèle extrêmement intéressante pour mon propre projet touchant à l’auto-hébergement de sa vie privée. Là-dessus, j’ai une seule question : y a-t-il une date annoncée ? Le développement débute à peine, mais l’équipe s’est-elle fixé des dates pour les étapes de développement ?
06 mai 2010 à 9:19
@wluce0
Hum… et vous avez lu l’article ? Il n’ont pas commencé le dev, pour l’instant, il lèvent des fonds pour le financer.
@gordontesos
Ils ne s’avancent pas sur une date, mais vu leur situation (étudiants, équipe de 4, etc), j’aurais tendance à parier sur la rentrée 2010.
@Clément
Ainsi que Diso, oui, ils évoquent tout cela dans la séance de questions réponses avec Luis Villa
06 mai 2010 à 9:28
Il y a aussi une initiative française (si je ne me trompes pas) dans le genre qui est en train de prendre forme, Movin:
http://www.movim.eu/
http://walkyr.fr/movim-un-reseau-social-libre-et-decentralise/
06 mai 2010 à 10:07
Bien vu, faut qu’on en parle aussi de celui-ci…
06 mai 2010 à 10:20
Ce qui serait le pied aussi, c’est que toute ces projets puisse s’interconnecter.
06 mai 2010 à 10:25
@David : le projet Noserub se présente comme un protocole permettant d’unir les réseaux de ce type. Il n’est pas lui-même un logiciel de réseau social, mais tend à être implémenté dans les différents réseaux pour interconnecter le tout.
06 mai 2010 à 10:47
D’acc, mais du coup il y aura de l’incompatibilité entre les fonctions des différents réseaux. Je me vois mal être convainquant en expliquant aux amis lambda qu’il faut quitter facebook, qui fonctionne très bien, pour intégrer des réseaux sociaux qui ne fonctionnent que sur notre ordinateur (le quart d’entre eux se connecte sur téléphone) et qu’en plus de ça il va falloir installer un soft, sous prétexte que facebook commence à agir à la orwell. Vous avez tous du avoir la réponse « jm’en fou ils ont qu’à regarder ». On y répond quoi à ça ?
Je pense que ces tentatives sont vouées à l’échec, malheureusement…
06 mai 2010 à 10:55
Conernant MOVIM ce projet a rejoint le projet GNU SOCIAL : http://groups.fsf.org/wiki/Group:GNU_Social
Qui est la même idée… !
06 mai 2010 à 10:56
Une sorte de mise en réseau d’ordinateurs avec une interface web en fait… Un client web de peer to peer.
Il va falloir blinder tout ça niveau sécurité car c’est très bon pour la propagation de virus (et le partage de fichier copyrightés).
L’idée est certes bonne mais j’ai un peu l’impression qu’on réinvente la poudre. En fait le système c’est quoi ?
Transformer son pc en serveur web (ou tracker) et le doter d’une interface web sous forme d’agrégateur ?
Je retire ce que je viens d’écrire, s’ils arrivent à démocratiser ça c’est très fort et réellement novateur. Mais je ne sais pas si donner accès à toute ou partie de son pc est plus raisonnable que simplement faire attention à ce que l’on fait sur Facebook et comment on l’a paramétré…
La solution proxy à la Opera Unite est indispensable je pense, quand le pc est éteint il se passe quoi sinon ? Et si, pour une raison X ou Y, j’ai 500 personnes d’un coup connecté à mon Diaspora hébergé à la maison ma connexion va méchamment souffrir quand même.
Quand à la version hébergée « clé en main » je ne vois pas trop ce que c’est d’autre qu’une Friendfeed avec espace de stockage et partage de fichiers en plus (ce qui n’est pas une mauvaise idée en soit après tout, mais pas révolutionnaire).
C’est bizarre à l’époque du cloud computing à tout va de voir arriver des solution qui prône l’auto-hébergement. A mon sens un système hébergé à la maison n’est pas du tout une garantie plus forte de respect de la vie privée qu’un utilisation raisonnée (et éclairée) de réseaux type Facebook.
06 mai 2010 à 11:00
Il existe un projet similaire intitulé OneSocialWeb développé par le service R&D de Vodafone.
06 mai 2010 à 11:06
@Sass Comme le précise Gordontesos, certain projet vise à l’interconnexion.
Évidemment au départ, c’est projet ne seront pas de taille à rivaliser, mais si une petite poigné de personnes ci mettent, test, et font vivre et évoluer les projets. Il n’y pas de raisons que ne ce soit pas possible.
Comme on dit, éduquer et faire prendre conscience les gens, c’est long!
(utopiste? peut-être, mais j’ose y croire)
06 mai 2010 à 12:03
Le problème, c’est le hardware, l’hébergement, la partie matérielle !
Et le pb de la gratuité (comme Facebook)
Si l’on résout le pb du logiciel, on n’a même pas fait la moitié du chemin.
Tant que l’on n’aura pas une avancée significative du coté de l’hébergement, et de la partie matérielle, ce genre de solutions aura du mal à percer (bien qu’elle puisse quand même percer, petit à petit).
Je re-écris ci-dessous « ma » proposition.
Vue la montée en puissance des box Internet ADSL (tout le temps allumées ou presque), il « faut » que cela continue en ce sens :
- qu’ils deviennent de vrais mini-serveurs (ils ont déjà un disque dur, manque la possibilité de déployer notre propre code dessus)
- il est nécessaire de favoriser/augmenter le débit montant (il semble y avoir des limitations législatives à ce propos, comme le laissait entendre le patron de Free, alors qu’il n’y a pas vraiment de pb technique…).
=> cela permettra à tout un chacun d’avoir son propre serveur d’hébergement chez soi.
Les FAI y trouveront leur compte aussi, car ils pourront aussi proposer des solutions de backup et/ou des solutions redondées encore plus 7/7 24/24.
Note : les solutions de backup « progressent » aussi du point de vue « perception envers le grand public ». La dernière Ubuntu en propose une, de base => le mécanisme se répand.
Voir http://www.jroller.com/dmdevito/entry/about_gathering_web_2_0
06 mai 2010 à 12:20
@Dominique De Vito : c’est une bonne remarque. Les box des FAI pourraient être des candidates parfaites à l’auto-hébergement. Le problème est principalement leur fermeture : les FAI ne veulent pas qu’on y mette n’importe quoi. Mais avec un routeur ouvert, on peut le faire.
Mon projet se base sur le SheevaPlug; ce ne serait pas une bonne idée d’héberger son réseau sur son propre pc. Mais brancher un mini-serveur qui consomme peu, c’est facile, ça ne consomme que de la bande passante, et c’est sécurisé (puisque la solution logicielle sera pensée dans ce sens, contrairement à un système « de bureau »).
Par rapport à la dernière phrase de Dominique, donner le contrôle à son FAI n’est pas une bonne idée non plus. Comme l’a dit Tristan Nitot, nos données personnelles sont trop précieuses pour les laisser dans les mains d’une société privée (l’actualité montre d’ailleurs que les FAI, en général, sont bien moins moraux que Facebook en termes de respect de la vie privée des utilisateurs. Donc la solution de l’hébergement dnas la box internet ne pourra se faire que si la box est ouverte.
06 mai 2010 à 12:25
C’est bien joli de faire de la pub pour ce projet, mais c’est un peu fort de café d’oublier de dire qu’il en existe beaucoup d’autres dans le même esprit de par le monde, et en particulier en Europe ; des projets, qui plus est, beaucoup plus avancés à tous points de vue…
Ceci semble malheureusement corroborer un constat maintes fois confirmé : « il suffit qu’un chercheur américain bouge le petit doigt, et on est au courant en Europe dans les cinq minutes. Il faut par contre parfois 30 ans pour des découvertes majeures faites en Europe traversent l’Atlantique »
06 mai 2010 à 12:38
Super projet… Afin un retour du web à son essence essentiel : libre et open source!
Nous avons récemment intégré le protocole opengraph de Facebook à notre site web http://www.financimo.fr mais avec le sentiment permanent que big brother is watching us…
06 mai 2010 à 12:45
l’exemple de MSN Messaenger montre qu’il est extrêmement difficile de lutter contre des monopoles établis même si c’est pour le bien des individus. Je n’ai jamais réussi à passer personne sous jabber et même un gaim multi protocole, sans pub vs l’infâme MSN messenger truffé de pubs. Idem avec identi.ca vs twitter. Seul eMule a réussi à tuer Kazza mais ce fut long. Donc, il faut savoir interagir avec FB de manière transparente pour avoir une chance de percer mais comme FB est particulièrement clos, la compétition sera difficile
06 mai 2010 à 12:49
@jmax
Un peu d’épistémologie des réseaux sociaux : MySpace est né suite à une grosse erreur de com de Friendset, le leader incontesté de l’époque, Facebook doit son succès à l’incapacité de MySpace d’offrir un réel espace privé. Tous ces monopole peuvent se détruire pour peu que l’on propose quelque chose de différent. MSN ne propose qu’une copie, d’où son echec. Ceci dit, il serait bon de se rappeler que le leader historique du chat est ICQ, aujourd’hui mort (en occident tout du moins).
06 mai 2010 à 12:58
Pour une vraie solution distribuée, il faudrait une symétrie des débits ascendant et descendant, ce que demande Benjamin Bayart depuis longtemps.
En attendant (…) une solution à la WordPress n’est pas mauvaise: des comptes accueillis chez le gestionnaire du service (qui devraient n’être point trop « dataminés »), des comptes tournant sur un espace distant (mais appartenant à l’utilisateur) chez un hébergeur « classique », et bien sûr, pour les plus « geeks » ou les plus fortunés, des comptes installés sur leurs propres machines, l’ensemble utilisant le même programme et chacun pouvant s’interconnecter. Ce modèle peut rencontrer le succès, WordPress l’illustre; quant à atteindre l’ubiquité/universalité de Facebook, c’est une autre histoire — et vaudrait-elle la peine d’être racontée? ;-)
À tort ou à raison, ou en fonction de contraintes de temps de cerveau disponible, les gens dans leur majorité continuent d’aimer mieux la centralité que la symétrie.
Une clé possible de croissance (plutôt lente, à mon avis, mais allez savoir…) pour un projet tel que Diaspora est un système de noms de domaine *appartenant à l’utilisateur* (qui pourra rester « anonyme », ou avoir plusieurs adresses, s’il le souhaite) et lui permettant de passer d’un type de compte ou d’hébergement à l’autre, quasi-instantanément, sans devoir changer d’adresse et en avertir tous ses contacts.
Ce n’est pas un réseau social qui serait proposé (quel humain en recherche de sociabilité voudrait aller là où il n’y a d’abord personne?), mais des adresses internet personnelles, qu’on pourrait ensuite relier à divers services (dont un réseau social, par exemple, mais qui se créerait de lui-même, par échange d’adresses, comme dans la vraie vie, si j’ose dire, ou comme au début de Facebook, constitué de personnes se connaissant ou s’étant connues), ou à divers espaces de stockage, qui constitueraient des domiciles (avec la protection qu’amène cette notion de droit), des domiciles numériques avec portabilité de l’adresse (si je veux).
Les ingrédients nécessaires sont l’open-source, la simplicité, le design (et la choucroute); un cocktail pas évident à secouer sans agiter.
06 mai 2010 à 13:20
@Gordontesos
Il ne s’agirait pas forcément de brancher un mini-serveur sur une box ADSL : dans le meilleur des cas, la box ADSL pourrait être tout simplement ce mini-serveur (si les choses continuent d’évoluer dans le bon sens).
Je ne dis pas non plus qu’il faille filer nos données au FAI.
Je dis que l’on doit stocker nos données chez nous (sur nos – open – boxs), mais que le FAI pourrait tjrs jouer un rôle dans une optique gagnant-gagnant.
- Un FAI pourrait offrir une solution de *backup* si la box ADSL a un pb (ou en offrant une zone de sauvegarde en ligne sécurisée de nos données perso, pour palier à un pb dans nos maisons).
- Les utilisateurs y gagneraient (solution de *backup* !), ainsi que les FAI qui feraient du business (et qui pourraient donc avoir un intérêt à faire évoluer les choses dans le sens post-Facebook).
06 mai 2010 à 13:39
Le projet MOVIM (pour My Open Virtual Identity Manager) est, si l’on en croit l’anglais de son intitulé développé, plus proche de ce que j’avançais plus haut.
Mais, pour atteindre une utilisation de masse (cependant, est-ce un but souhaitable en soi?), dans l’état présent des attentes et des compétences, on ne peut pas commencer par demander aux gens d’installer un truc sur leur serveur.
06 mai 2010 à 13:42
Comme je l’ai dit plus haut, il y a le pb de l’hébergement, et de la gratuité (comme Facebook).
Si l’on met de coté que les box ne sont pas encore prêtes (cf. ma proposition précédente), quelle est la meilleure avancée à réaliser ?
De mon point de vue, la meilleure avancée N’est PAS forcément de développer une nouvelle appli.
La meilleure stratégie pourrait être de se greffer sur une autre appli qui devrait avoir les caractéristiques suivantes:
- populaire,
- proche/similaire (de Facebook, dans le fonctionnement),
- déjà déployée en milliers d’exemplaires,
- couramment utilisée,
- et facile à utiliser.
Laquelle ?
Quel est l’oiseau rare ?
Mon idée est la suivante :
- de nombreux utilisateurs utilisent déjà les blogs (qui sont en gros des outils CMS)
- Les blogs sont généralement populaires, faciles à utiliser, largement répandus et pour lesquels un hébergement est facile à obtenir.
et donc ?
- quand on publie sur Facebook, on est dans le *même* genre d’interaction avec l’appli Facebook qu’avec une appli blog (genre, CMS) : on publie, on lit, on réagit, on met à jour son statut/profil, etc.
bref
- les blogs fournissent déjà pas mal de fonctionnalités présentes dans Facebook
mais
il manque aux blogs le coté social, une interopérabilité, quoi.
Mon idéal serait donc :
- que les outils de blogs dominants (ceux en open source ?) implémentent une API genre OpenSocial, et fournissent une API pour développer des outils « autour ».
- de sorte que les blogs puissent se transformer ensuite (avec une mise à jour de ces blogs) en « outils » sociaux – qui sont déjà naturellement décentralisés !
Donc, dans cette optique, il serait possible de bénéficier de la base installée des blogs (via la « puissance »~gratuité des outils de blog open source).
Pour moi, à court terme, c’est là UNE des failles possibles pour aller taquiner le leadership de Facebook.
Je préfère cette voie au fait de développer une N-ème plate-forme qui devrait faire face au pb de son adoption par les utilisateurs.
06 mai 2010 à 14:45
@Dominique De Vito : ce dont tu parles, c’est BuddyPress ;) c’est d’ailleurs ce que m’a donné Fabrice Epelboin en réponse à ma recherche d’une application open-source de réseau social. Il est vrai que c’est très intéressant, mais il faut garder en tête que WordPress est un CMS « de blogging ». Sa structure est suffisamment souple pour permettre d’autres réalisations avec le moteur, mais ça ne sera pas aussi adapté qu’un projet comme Diaspora, spécifiquement développé pour créer un réseau décentralisé.
06 mai 2010 à 15:09
mouais…
Bon article, mais je ne suis pas plus enthousiasmé que ça par ce projet…
J’aurais vraiment préféré que ça soit DiSo qui fasse l’actualité/ le buzz/ le ramdam sur ce sujet.
Et le lien auquel tu fais référence Fabrice concernant la séance de questions réponses avec Luis Villa où DiSo est en effet évoqué ne me convainc pas plus.
J’encourage ceux que ça intéresse à (re)lire l’interview de Tantek Çelik intitulée « Conceptualizing DiSo 2.0″, interview qui ne date que de 2 mois : bit.ly/9Aml5O
Cela dit ça fait plaisir de voir l’accueil enthousiaste qui est fait à l’annonce de Diaspora et des valeurs sur lesquelles le projet s’appuie :-)
06 mai 2010 à 15:18
@Gordontesos
Merci pour la ref de BuddyPress !
Rien n’empêche les moteurs des outils de blogging d’évoluer !
De toute façon, les utilisateurs ne le verront pas… => donc, pas de pb de ce coté là
Mais cela permettra d’implémenter plus facilement des fonctionnalités de réseaux sociaux par dessus, et de les offrir ensuite aux utilisateurs.
Bref, de mon point de vue, je ne vois pas d’obstacle à ce que les outils de blogging puissent être munis de fonctionnalités de réseaux sociaux !
06 mai 2010 à 15:42
@Dominique De Vito : Non, bien sûr, d’ailleurs je m’étais en premier lieu penché sur BuddyPress. Ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas forcément le meilleur outil pour du réseau social. A terme, on peut être limité par la base de WordPress. Pour fournir un service qui a pour ambition de dépasser Facebook en termes de qualité et de fiabilité, il me semble intéressant de faire table rase, et, comme le fait l’équipe de Diaspora, chercher à bâtir avant tout une base extrêmement solide.
06 mai 2010 à 16:12
@Gordontesos
je cite: « A terme, on peut être limité par la base de WordPress »
Mais à terme aussi, la base de WordPress peut évoluer et offrir des fonctionnalités plus riches !
Face à Facebook et ses 400 millions (!) d’utilisateurs, je crois, IMHO, qu’il est un peu vain (dans un premier temps) de faire table rase !
Surtout que, pendant le temps que les solutions alternatives feront table rase, Facebook ne restera pas les bras croisés et continuera à fournir une appli tjrs plus riche et tjrs plus attractive.
C’est pourquoi, IMHO, je défends le fait de se rattacher à une solution déjà existante (les blogs) et de la faire évoluer dans un sens intéressant.
Pour offrir une solution alternative à court terme.
Si la communauté de développeurs qui développe un outil de blogging annonce la volonté de développer des fonctions de réseaux sociaux, je suis prêt à verser mon obole (sonnante et trébuchante).
07 mai 2010 à 19:01
S’appuyer sur un CMS existant est aussi la solution que je préfère (cf plusieurs stages réalisés dans mon labo http://bit.ly/9XCggB qui sont tout à fait dans l’approche DISO), mais il est vrai que partir d’une page blanche peut engendrer un embryon intéressant.
08 mai 2010 à 17:42
oué, d’accord avec Galuel, Movim va plus loin mais a moins de chance de soulever les fonds et donc les foules qui comme chacun sait sont bien moutonnières. Bêêêêê
08 mai 2010 à 17:48
Regarde le commentaire laissé par l’équipe de Movin sur le billet qui leur est consacré ici : ils ne cherchent même pas à lever des fonds. Différence culturelle complète.
Wordpress a levé des dizaines de millions, mySQL aussi, et il ne fait aucun doute que lever des fond pour une alternative philosophique à FB est porteur aujourd’hui, que ce soit auprès du grand public comme Diaspora ou auprès d’investisseurs comme Diaspora le fera sans doute d’ici moins d’un an.
Il ne fait aucun doute que Diaspora ira plus loin car ils auront non seulement les moyens de le faire, mais une vision un poil moins intégriste de l’open source, qui n’a jamais été anticapitaliste… sauf en France…
L’open source et le monde de l’argent ne sont pas du tout opposé (cf les théorie sur l’économie hybride de Lessig), et pour mener à bien un tel projet, il ne fait aucun doute qu’il faut de l’argent, pas seulement la bonne volonté d’une communauté.
08 mai 2010 à 17:56
Au départ ça va sentir bon le Réseau Social de geeks, need! Je m’y inscrirai!
12 mai 2010 à 10:17
Tout ça me fait penser à beaucoup de choses… identi.ca, FoaF, noserub, Opera Unite. Il existe beaucoup de solutions open-source aujourd’hui, et si tous ces gens venaient à travailler ensemble au lieu de monter de nouveaux projets en parallèle, ça pourrait peut-être donner quelque chose…
12 mai 2010 à 10:19
Sans oublier Google Wave qui est également un protocole ouvert et décentralisé, basé sur XMPP, et qui est très prometteur dans la construction de réseaux sociaux open-source décentralisés.
12 mai 2010 à 10:21
C’est normal, c’est le demarrage, il y a cinq ans, il y avait une multitude de solutions open source pour faire un blog, par la suite, la situation est devenue plus claire, les compétences se sont agrégées autour de quelques projets et ils ont connu un développement incroyable.
L’enjeu aujourd’hui est le même qu’à l’époque où DotClear et WordPress se tiraient la bourre. Je crois que l’on peu en conclure sans trop se tromper qu’il faudra au moins cinq ans à ces solutions alternatives a FB pour être réellement une alternative. En attendant, on va vivre une période de domination de Facebook.
12 mai 2010 à 17:07
Je trouve l’initiative intéressante mais il y a des problèmes qu’on ne résout pas en adoptant une architecture totalement décentralisée : on éteint son laptop et hop on disparait du réseau… Cela pose un autre problème de vie privée (si tu vois mes photos c est que je suis derrière mon ordi) ou écologique (je laisse mon ordi allumé en permanence au cas où quelqu’un voudrait voir mes photos)… Sans parler du fait qu’il est quasi-impossible de faire évoluer une plateforme décentralisée. Lorsqu’on voit à quelle vitesse croit Tumblr (beaucoup plus centralisé que les blogs classiques), on se dit que la centralisation à parfois du bon. Je pense que c’est illusoire d’imaginer un monde sans serveur où il n’y a que des clients !
12 mai 2010 à 22:12
Pas forcément, la solution pourrait venir de l’ouverture du code des box internet (ce que vient de faire 9/SFR), en les transformant en mini serveur, on pourrait arriver à cette solution (Fon pourrait également faire cela). Pour ce qui est de la mise à jour, c’est également tout à fait faisable, le logiciel qui fait tourner les box, tout comme les systèmes d’exploitation, se mettent à jour à distance.
Bon, tout cela n’est pas pour demain, mais il devient clair désormais qu’il y aura un après Facebook.
13 mai 2010 à 20:54
Au final, ils ont levé près de 100.000$ et attiré l’attention (et les sous) de l’un des plus important VC de la planète : http://twitter.com/fredwilson/status/13882434038
15 mai 2010 à 18:12
Le projet de créer un cloud distribué entre internautes, permettant d’héberger du web social à la facebook, mais aussi d’autres services comme maps, docs, readers, search, … est clairement l’avenir.
@JulienNakache, d’un point de vue technique, il existe une multitude de méthodes pour garantir la persistance des données dans le nuage, même une fois son ordi perso éteint.
@Fabrice, amha ce type de projet arrivera rapidement et fera trembler quelques gros acteurs de l’internet actuel.
18 mai 2010 à 16:59
Je poursuis mon commentaire précédent où il était question d’ajouter des fonctions sociales aux blogs pour en faire des outils plus proches de Facebook, aptes à le concurrencer.
Au fond, il n’est pas à *priori* si difficile que cela de transformer un blog en un outil plus social, à la Facebook.
Et il est possible de procéder petit à petit, par étapes, suivant un mode itératif “release early/often”:
* etape_1: ajout d’un panneau “liste de mes amis” aux blogs (si n’existe pas déjà)
* etape_2: ajout d’une fonctionnalité pour permettre à mes amis de pouvoir poster des commentaires dans mon blog sans procédure anti-spam (OpenID est là pour cela d’après ce que j’ai cru comprendre)
* etape_3: ajout d’une fonctionnalité pour permettre à mes amis de poster des commentaires, avec un contenu plus riche (pour une meilleure interaction), par ex, avec des images.
* etape_4: associer aux blogs populaires des fonctionnalités de micro-blogging (à la Twitter)
* etape_5: ajout d’une fonctionnalité d’aggrégation de flux de micro-blogs (moi+mes amis) à la Twitter.
* etape_6: etc.
Du coup, on se retrouverait dans une situation gagnant-gagnant:
- pour les communautés de développeurs ou les fournisseurs d’hébergement, l’ajout de telles fonctionnalités améliorerait la couverture de services et l’attrait de ces outils de blogs,
- et les utilisateurs y trouveraient une alternative à Facebook, en ligne avec les outils de blogs qu’ils connaissent souvent.
Bref, ce que je veux dire par là, c’est que des alternatives populaires à Facebook *semblent* à portée de main.
On est donc par loin d’une situation où nous aurons le choix.
18 mai 2010 à 18:26
(Mais que de fautes d’orthographe…)
:(
20 mai 2010 à 18:19
@Olivier : des noms, des liens, c’est le moement où jamais d’en parler voire un billet d’explorateur, synthétique ? Je le lirai et en parlerai bien volontiers. Allons plus, @Fabrice on lance ensemble un ExplorCamp des réseaux sociaux décentralisés ? Vous êtes tous les bienvenus !
20 mai 2010 à 18:23
Il y en a plusieurs, le plus avancé en France (je crois que c’est celui là dont parle Olivier) est là :
http://rww.zergy.net/2010/05/07/nouveautes/movim-rseau-social-dcentralis/
22 mai 2010 à 19:11
Voici une comparaison des différents projets de réseaux sociaux:
http://groups.fsf.org/wiki/Group:GNU_Social/Project_Comparison
24 mai 2010 à 22:57
slt la mifa.juste pour vous dire qu’ici en côte d’ivoire précisément à saint viateur de bouake on approuve ce projet et on vous soutient.on à même décidé de créer un club pour la diaspora.afin d’informer tout le monde.au dirigeant je peux vous dire que vous pouvez prendre contacte sur POKOUconstant@hotmail.fr merci
24 mai 2010 à 23:03
slt la mifa.juste pour vous dire qu’ici en côte d’ivoire précisément à saint viateur de bouake on approuve ce projet et on vous soutient.on à même décidé de créer un club pour la diaspora.afin d’informer tout le monde.au dirigeant je peux vous dire que vous pouvez prendre contacte sur POKOUconstant@hotmail.fr merciÀ
24 mai 2010 à 23:09
aussi pour seul ki veulent échanger sur la question prenez contact pokouconstant@hotmail.fr
06 août 2010 à 11:40
Dès que ce site sera ouvert au public, je m’inscrirais! Bonne chance à eux!!
11 août 2010 à 16:33
Parfait, je fais suivre : http://www.onairagency.com/blog/2010/08/le-projet-diaspora-un-anti-facebook
13 août 2010 à 8:18
Juste pour signaler a tous ceux qui pensent qu’il faudra laisser son ordi en marche pour pouvoir partager qui existe d’autres solutions.
Par exemple se baser sur le meme principe que wuala qui permet le partage de fichiers de facon distribués (fichiers découpés, chiffrés puis sauvegardés sur une multitude d’autres ordi partageant du stockage et rendant donc ces informations disponibles en continu).
15 août 2010 à 0:11
Comme toujours sur ce site je trouve des infos intéressantes. Certes cela est assez intéressant le projet open source d’un facebook. Petite question. si j’ai bien compris je dirai que cela existe presque si et seulement si le fameux navigateur opera était libre.. opéra fait le même chose non avec unite ? ( bon a part que ce n’est pas open source ) mais est ce que le projet diaspora est la même chose ?
15 août 2010 à 12:32
bonjour franchement je vois pas le mal, je vois pas pourquoi les mecs se doute de la technologie dont est capable de jours en jour,Si le projet Diaspora prend vie, il revien dra aux réflexion des concepteur de ce projet en question, de toute manière je ne vois pas le côté néfaste j’attend de tous le jours naître ce projet de l’open source et de l’internet distribué d’en faire une explication claire et limpide, afin de le rendre compréhensible et attractif auprès d’un grand nombre d’utilisateurs. Ce sera une condition proposable à son succès.
15 août 2010 à 18:48
sauf qu’il ne faut pas oublier une chose. facebook marche car facebook est une boite de marketing . c’est a dire est une machine a reve pour vendre a l’insu les profils .. ce qui veut dire que FB n a pas grand souci a se faire..coca cola a « toujouurs » existait et resterai malgré d’autre et même si demain un coca sans colorant arrive peu de gens le prendrai car tout simplement il ny aurai pas leffet marketing ..
06 septembre 2010 à 21:08
La vérité c’est que c’est pas Facebook le problème, mais bien l’addiction au narcissisme et au voyeurisme. Les gens sont ultra fans de TV Réalité. Facebook c’est rien d’autre que du Net Réalité. Les quelques uns qui réfléchissent, et surtout, que ça gène, iront voir ailleurs. Les autres, donc la très grande majorité, resteront les yeux rivés sur BigbrotherBook, les doigts enchainés à leur clavier.
Jusqu’à ce qu’autre chose détrône Facebook, comme il a détrôné MSN Messenger…
Pourquoi ça marche tellement Facebook? Parce que ça sert à rien sinon à combler le vide.
13 octobre 2010 à 17:20
Très intéressant.
J’aime bien les différentes étapes présentées par Dominique De Vito. Par contre, elles se basent sur une utilisation « intelligente » de FB et pas sur son utilisation « ludique ».
J’utilise FB pour garder contacts avec mes « amis », pour partager les choses que j’ai a dire via microblogging (Identi.ca et Twitter) et via blog (Dotclear). Je constate que pas mal d’utilisateurs utilisent FB pour jouer, installer « toutes » les applis inutiles, se faire membre de groupes débiles, toutes des choses que tu ne proposeras pas. Tu ne les proposeras pas car elles te semblent manquer d’intérêt mais ce sont ces jeux et autres qui font la popularité de FB.
Wait and see
22 novembre 2010 à 23:04
je suis partant
11 décembre 2010 à 0:37
(via TubeToFrench)
18 décembre 2010 à 12:17
Bonjour, nous avons connu des contraintes avec notre zone blanche. Nous l’avons contourné techniquement en hébergeant une solution de terminal serveur Open Source et en l’utilisant pour nous dans un premier temps. MySocialComputer est une plate forme associative automatisée de sauvegarde, de stockage et de partage qui permet aux particuliers, aux écoles et aux TPE d’utiliser un PC virtuel comme s’il s’agissait d’un PC normal.
Nous proposons depuis un mois à certaines personnes en zone blanche d’essayer car ici ça marche avec 200 kbs. Cette solution de terminal serveur dans une fenêtre Firefox est une méthode pour contourner la zone blanche en utilisant le débit déporté du data center. La plateforme s’appelle mysocialcomputer.com. Bon courage pour trouver plus social, Yann
18 décembre 2010 à 15:08
@yann
Votre solution est interessante. Quant à savoir si elle est sociale ou pas, votre commentaire est de l’ordre du voeux pieu. Ce sont les usages qui s’y développement qui en feront la nature sociale (enfin, tel que vous entendez ce mot, issu de la politique et non des pratiques, j’ai peur que vous fassiez une grosse confusion sur la définition de social sur le net, il ne suffit pas de foutre de l’open truc là et de saupoudrer le tout d’idée bisounours pour en faire quelque chose que vous appelez social et que j’apellerais durable, mais peu importe, le problème n’est pas là.
Yann, la solution que vous préconisez peut servir à mille choses, et toutes ne sont pas sociales/durable. La votre n’est pour l’instant qu’un voeux pieu, rien d’autre.
Par exemple, c’est sur cette base technique que se commercialise beaucoup de contenus pédophiles, de nos jours. Si, si. Lisez donc cette étude : http://rww.zergy.net/2010/12/09/a-la-une/wikileaks-dynamite-loppsi/
20 décembre 2010 à 12:03
Bonjour Fabrice,
merci de votre point de vue. Il est vrai que l’on peut faire plein de choses avec mysocialcomputer comme de pervertir tout le système avec des documents illicites. Nous y avons pensé et malheureusement il n’y a que les parties publiques qui pourront être dépolluées. C’est en effet un voeu pieu certainement que de penser que la communauté des utilisateurs ou du moins une partie, agiraient à ce nettoyage régulier ? Nous avons aussi comme outil de pouvoir désabonner un utilisateur à la demande d’un groupe d’utilisateurs. Après discussion avec l’intéressé.
Mais notre vrai voeu serait de voir les plus démunis s’en servir ou les écoles et de faire une vraie diffusion de la méthode en libre. Nous faisons de notre mieux pour éduquer nos membres dans ce temps. Alors espérons ?
20 décembre 2010 à 12:14
@yann
c’est mignon tout plein, mais les usages, ce sont les utilisateurs qui décident de les installer, pas les concepteurs du produit. Vu les changement radicale de la météo sur le net, et la façon dont il va – excusez l’expression – pleuvoir de la merde dans les années qui viennent, j’ai peur qu’il vous fasse réfléchir aux usages probables à la lumière de ce nouveaux paradoxe.
21 décembre 2010 à 23:00
d accord j ai encore rendu plus puissant facebook et redu un site dependant , juste en cliquant sur j aime . Mais bon faut bien faire connaitre Diaspora le combat ne fait que commencer , et que vive l internet sementique !
30 janvier 2011 à 11:59
franchement jvoi pa pouquoi vs vouler enlever facebook keske sa peut foutre laisser fb trenkil et crée votre site pour ce ke sa interaise et les autre laisser les tremkil sur facebook
en tout ka chaqu’un a son oppinion et moi sa c’est le mien !!!!!
30 janvier 2011 à 13:26
@cindy
Qualifier cela d’opinion est sans doute un peu rapide, mais merci de l’avoir partagée avec nous, quoi qu’il en soit :-)
03 février 2011 à 23:05
une question me trotte la , peut etre ai je mal compris le concept mais donc ce sera les ordinateurs en quelques sortent les amis ? ils se connectent l’un a l’autre? qu’arrivera -t’il si nous changeaons de pc ou si nous voulons nous connecter via un autre pc par exemple je pense aux lycéens qui en auront la possibilité , l’ordinateur de la salle devra demander l’autorisation d’être « ami » avec un autre alors que de chez nous cela est déja fait? je ne sais pas si je suis bien clair mais si quelqu’un m’as compris merci de repondre ou de réexpliquer mieux que moi. merci d’avance
03 février 2011 à 23:11
C’est ça, en gros, sauf que ce n’est pas vraiment ‘les ordinateurs’, mais un logiciel paramétré pour vous, donc plus une projection de vous (votre identité, votre profil, etc) dans un ordinateur connecté à internet. Si vous changez de PC, il se passera la même chose qu’avec vos autres logiciels, vous les réinstallerez. Vous pourrez également en prendre le contrôle à distance à partir d’un autre PC, ou installer ce logiciel sur un ordinateur/serveur distant.
C’est un peu comme pour WordPress, le logiciel qui fait tourner la plupart des blogs (dont celui-ci). Vous pouvez l’installer sur votre machine et l’héberger (j’en connais qui font ça), l’installer sur un serveur que vous louez, ou ouvrir un blog sur WordPress.com. Dans tous les cas, les données sont à vous, et vous en avez le complet contrôle.