
On compte à travers le monde pas moins de 400 millions de social gamers, dont 83 millions pour le seul Farmville. L’application éditée par l’américain Zynga doit son succès à la formidable plateforme de distribution que représente Facebook et ses fonctionnalités sociales de recommandation et d’échange interindividuels. Car c’est là que réside l’originalité de ces jeux d’un nouveau genre : le plaisir retiré par le joueur ne découle pas de la sophistication du gameplay, de la complexité du scénario ou de la richesse du graphisme, mais repose avant tout sur l’expérience sociale offerte par ces applications ludiques à la forte dimension communautaire, caractérisées par leur simplicité de prise en main et une courte durée de jeu. Ceci explique leur succès auprès de publics traditionnellement peu enclins à jouer : la moyenne d’âge du social gamer est de 30 ans et les femmes représentent 60% de l’ensemble des joueurs outre-Atlantique!
Selon une étude du cabinet eMarketer menée en juillet dernier, le poids du marché du social gaming pour l’année 2011 dépassera le milliard de dollars. Ce chiffre représente l’ensemble des investissements publicitaires sur ce segment ajouté aux revenus générés par les micro-paiements des utilisateurs. Cette seconde source de revenu est la plus importante -notamment du fait du succès des « bien virtuels » qui servent de monnaie d’échange aux transactions entre joueurs, et Facebook l’a bien compris qui se propose depuis peu d’en organiser l’achat via son système de « Credits ».
Avec 3 millions de social gamers, le marché français n’est pas en reste face à ce phénomène. Dès lors, le Social Media Club France se propose d’identifier les bonnes pratiques ayant émergé autour de cette activité en pleine croissance, et de réfléchir avec les professionnels du secteur aux enjeux et perspectives liés aux stratégies d’engagement de l’utilisateur et de monétisation que ces social games ont mis au jour.
Rendez-vous le mercredi 3 novembre à 19h00 à La Cantine pour débattre autour de cette thématique avec nos intervenants :
- Thibault Viort, PDG de Weka Entertainment
Les nouveaux métiers du social gaming
- Thomas Jestin, cofondateur de KRDS
Le social game, levier d’engagement pour les marques
- Erwan Guiriec, cofondateur de Click&Game Entertainment
Le social game, générateur de chiffre d’affaire
- Dimitri Ducourtieux, Co-Founder, COO and VP, Europe, IFeelGoods (sous reserve)
Economie des biens virtuels, crédits Facebook et micro-incentives
Animation des débats par Benoît Raphaël, cofondateur de Revsquare et blogueur sur La Social Newsroom. (N’hésitez pas à (re)lire la série de billets qu’il a consacrés au sujet sur son blog)
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Pour toute question, contact : nicolas [at] socialmediaclub.fr