Le Livre Blanc 2010 du Social Media Club France est en ligne

if you get it share it

Le Social Media Club France est un cercle de réflexion dont la mission est de connecter les professionnels des médias sociaux qui utilisent des logiques communautaires dans la création ou dans la diffusion de leurs contenus.

L’objectif est de partager les expériences entre professionnels, identifier, formaliser et diffuser les bonnes pratiques et faire ainsi progresser le marché des médias sociaux, promouvoir des standards, encourager la transparence et l’éthique de ses pratiques.

Chaque année au SMC France, un livre blanc synthétise les résultats et découvertes de la saison écoulée, afin de partager librement le savoir échangé et enrichi par nos principaux membres actifs durant nos rencontres. Issu de la vingtaine de sessions de réflexion organisées par le SMC ces derniers mois, le livre blanc 2010 est désormais disponible.

Ce manuscrit ne se veut pas exhaustif : certaines pistes ont été explorées l’an dernier, d’autres le seront durant la saison qui débute. Il équivaut plutôt à une photo actuelle des grands enjeux associés aux médias sociaux, avec souvent des ébauches de réponses, propres à la réutilisation, au débat et au partage. Le choix de la licence Creative Commons pour diffuser ce livre blanc suit cet objectif. En le lisant, n’oubliez donc pas la devise du Social Media Club : «if you get it, share it » !

Le document d’un cinquantaine de pages est librement téléchargeable sur le blog du SMC, visionnable en ligne sur Slideshare, et il est également possible de le commander au format papier sur Lulu.com (les royalties ont été abaissées à zéro euro).

Avant de vous lancer dans la lecture approfondie du texte, vous pouvez d’ores et déjà découvrir son introduction reproduite ci-dessous : bonne lecture!

L’introduction du Livre Blanc 2010 :

La sortie récente du film The Social Network de David Fincher consacré à la naissance du réseau social Facebook n’est pas anodine. Initialement dévolu à l’université américaine Harvard et aux échanges inter-étudiants, Facebook, né en 2004, est devenu un véritable phénomène de société que la reconnaissance par l’industrie cinématographique vient confirmer. Le réseau social a connu, en quelques années, un succès fulgurant et une appropriation sans précédent avec aujourd’hui pas moins de 500 millions d’utilisateurs à travers le monde.

L’essor de cet outil de publication et d’échange interindividuel s’inscrit dans un mouvement général qui voit se multiplier en ligne l’offre de services basés sur les interactions entre usagers, dont la valeur repose essentiellement sur le contenu généré par les utilisateurs (user generated content). Ce sont ces services qu’on appelle les « médias sociaux ».

Si Facebook est aujourd’hui sur le devant de la scène, le phénomène des médias sociaux doit son ampleur à un ensemble de sites web/services en ligne/technologies informatiques qui ne cesse de s’élargir et prend chaque jour plus d’importance, s’inscrivant au coeur des pratiques de consommation média des individus et impliquant de nouveaux usages.

Quelques chiffres pour illustrer cette tendance : en 2010, 77% des internautes lisent au moins un blog parmi les 133 millions recensés par Technorati, 145 millions de comptes Twitter ont été enregistrés depuis la création de la plateforme de micro-publication en 2007 (25 millions d’utilisateurs actifs selon Fabernovel/L’Atelier BNP Paribas), Youtube.com rassemble 100 millions de vidéos et génère 2 milliard de visionnages par jour, 4 milliards de photos sont hébergées sur Flickr.com, le nombre d’articles stockés par la version française de l’encyclopédie en ligne Wikipedia a dépassé le million, on dénombre à travers le monde 30 millions d’inscrits au réseau social professionnel Viadeo sur lequel plus de 2 millions de profils sont consultés chaque jour…

D’aucuns considèrent l’appropriation massive de ces outils et services en ligne par les internautes comme une véritable révolution « 2.0 ». Leur émergence signerait la mort des médias traditionnels s’adressant à une audience « passive » et l’avènement des « communautés » actives reposant sur des relations horizontales entre individus et sur la collaboration comme base du processus de création de contenu. S’il convient de mettre à distance ce discours trop naïf sur le pouvoir de la technologie, il semble que la réelle nouveauté portée par internet et de façon générale les nouveaux médias informatisés soit plutôt le rassemblement, en un même dispositif de communication « total » , de différentes sphères traditionnellement séparées. En effet, Internet est à la fois un espace de diffusion investi par les producteurs de contenu (professionnels de l’information ou du divertissement), outil d’expression individuelle encourageant la production amateure et canal de communication favorisant les échanges interpersonnels. Média hybride par excellence, le dispositif informatique fait donc cohabiter sur le même plan une pluralité de contenus, dont la mise en circulation est désormais en grande partie prise en charge par les médias sociaux.

L’adoption croissante de ces outils via la généralisation de l’équipement informatique et le boom de la consommation « mobile » (5 milliards d’abonnements à la téléphonie mobile dans le monde selon Ericsson) entraine une métamorphose de l’écosystème médiatique qui soulève de nombreux questionnements : le « digital » représente-t-il une menace pour le secteur des médias « classiques » ou au contraire une opportunité pour les acteurs traditionnels d’affermir leur position au sein de la filière ? Quelle stratégie mettre en place et quels formats proposer dès lors à une audience dont les usages ont changés en ligne ? Comment intégrer l’utilisateur dans la production, la diffusion et la valorisation du contenu sans perdre par la même sa légitimité ou remettre en cause son business model ? Si l’industrie des médias parait inévitablement touchée par l’émergence de ce nouveau territoire médiatique, ce dernier n’ouvre-t-il pas également des perspectives aux citoyens en leur offrant un nouvel espace d’expression et de mobilisation à investir à des fins politiques ?

Le Social Media Club France se propose de faire avancer la réflexion autour de ces enjeux en réunissant les professionnels dont l’activité émane de ces problématiques émergentes ou se trouve directement affectée par les évolutions en cours. Journalistes, éditeurs, professionnels de la communication et des relations publiques, responsables marketing, entrepreneurs, chercheurs, bloggeurs… la diversité des activités de nos membres reflète l’épaisseur et la complexité de l’écosystème concerné par ces enjeux, et le cercle de professionnels ainsi constitué aura cœur à maintenir lors de la saison 2010-2011 une réflexion poussée et un partage intense des expériences liées à ces problématiques, afin d’identifier et de faire connaitre les bonnes pratiques et les solutions salvatrices pour l’industrie des médias et l’ensemble des acteurs touchés par ces évolutions.

En attendant, ce livre blanc synthétise les principaux résultats et découvertes de l’année écoulée, afin de partager librement le savoir échangé et enrichi par nos principaux membres actifs à la pointe de chaque sujet. Issu de la vingtaine de sessions de réflexion organisées par le SMC ces derniers mois, ce manuscrit ne se veut donc pas exhaustif : certaines pistes ont été explorées l’an dernier, d’autres le seront durant la saison qui débute.  Il équivaut plutôt à une photo actuelle des grands enjeux associés aux médias sociaux, avec souvent des ébauches de réponses, propres à la réutilisation, au débat et au partage. Le choix de la licence Creative Commons pour diffuser ce livre blanc suit cet objectif. Faîtes passer le message.

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  2. Présentation du Livre Blanc 2010 du Social Media Club France : SMC FRANCE – Social Media Club France :

    [...] nous vous l’annoncions la semaine dernière sur ReadWrite Web, le livre blanc 2010 du SMC est désormais disponible en ligne. Il vient synthétiser les [...]

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