Les récentes publications du site de dénonciations Wikileaks ont soulevé des débats houleux et chargés d’émotions sur le secret d’état et le droit d’information des citoyens. Ce débat s’est transformé en une attaque massive à l’encontre des droits des intermédiaires à publier des informations authentiques.
Ne vous y trompez pas – il s’agit bien plus que de Wikileaks. La fermeture de sites tels que Wikileaks représente une atteinte sérieuse à la liberté d’expression.
Aux Etats-Unis les éditeurs disposent d’un droit fondamental d’imprimer des informations politiques authentiques. De la manière, les Internautes ont le droit fondamental de lire ces informations et d’exprimer leurs propres opinions sur celles-ci. Ces valeurs ont été codifiées par plusieurs législations à travers le monde et sont reprises à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme :
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».
Malheureusement, ces valeurs n’ont de poids que tant qu’il y a une volonté de les préserver. Lorsque des personnes physiques ou morales décident de tourner le dos au droit à la parole, nous y perdons tous. La clef d’une démocratie participative est dans l’éducation de l’électorat.
Nous voyons déjà les conséquences négatives de ces événements récents. Les gouvernements à travers le monde sont en train de proposer des lois qui pourront sérieusement limiter nos droits à la libre expression. Aux Etats-Unis, les législateurs se sont empressés de proposer une loi qui représente une menace pour bien des agences de presse. Malheureusement, il est à craindre que des mesures similaires soient prises dans d’autres pays dans les semaines et mois avenirs.
Le moment est venu de défendre vos droits. Rejoignez EFF et opposez-vous a la censure sur internet. Voici quelques suggestions de ce que vous pouvez faire dès maintenant pour exprimer votre intérêt :
- Téléchargez le badge anti censure d’EFF sur votre site et sur celui de votre campagne sur les réseaux sociaux. les réseaux sociaux.
- Remplacez votre avatar sur les réseaux sociaux par le logo EFF « Non à la censure » ».
- Sur Twitter, ajoutez la banderole de campagne d’EFF sur votre photo ou avatar
- Devenez membre d’EFF pour nous aider a continuer la lutte pour vos droits
- Exprimez-vous contre la censure
- Participez à notre campagne en ligne. Apposez le badge »Non à la censure » là ou il sera visible et prenez position pour la liberté d’expression.
- Sur Twitter, participez à notre campagne et remplacez votre avatar ou photo de profil par le badge « EFF non à la censure ».
- Sur Facebook, remplacez la photo de votre page avec le badge d’EFF « Non à la censure » ».
- Sur un blog ou site, copiez/collez le code suivant dans un billet de votre blog ou sur la page d’accueil pour témoigner de votre soutien à la liberté d’expression:
<a href= »https://www.eff.org/pages/say-no-to-online-censorship »><img src= »https://w2.eff.org/images/no_censorship_button.jpg »></a>
13 décembre 2010 à 11:05
La Quadrature du Net a lancé une campagne similaire. Les citoyens qui souhaitent agir pour défendre leurs droits peuvent appeler les députés pour leur demander de rejeter la censure du Net : http://www.laquadrature.net/fr/loppsi-a-lassemblee-rejetons-la-censure-du-net
13 décembre 2010 à 11:05
Peut-on faire un don à l’EFF, et en déduire une partie de ses impôts payés en France ?
13 décembre 2010 à 12:54
@Bleebrebox
Absolument, nous même, de notre coté, on a lancé ça : http://rww.zergy.net/2010/12/09/a-la-une/wikileaks-dynamite-loppsi/ ;-)
@Frère Loup
Non seulement il n’y a aucune chance que vous puissiez le déduire de vos impôts, mais il n’est pas interdit de penser que cela deviennent rapidement illégal de les soutenir financièrement, tout comme cela le deviendra rapidement pour Wikileaks et beaucoup d’autres.