Lundi 7 Février se tiendra la conférence-débat: La curation, avenir du Web? Cet évènement, présenté par le Conseil Régional d’Ile-de-France, ReadWriteWeb, Pearltrees et Scoop.it, réunira quelques personnalités de la scène Web pour débattre autour du rôle de la curation du Web dans une société où l’information est de plus en plus structurée par les Internautes: Pourquoi la curation? Quels outils pour la mettre en oeuvre? En quoi sommes-nous déjà des curateurs? Qui sont les principaux acteurs aujourd’hui et à quoi doit-on s’attendre pour demain?
Deux panels de discussions sont prévus: le premier à 17h20, la curation bouleverse-t-elle l’information?, réunissant Benoît Raphaël (LePost.fr, Social Newsroom), Eric Scherer (France Télévisions), et Pierre Chappaz (Wikio). Le second panel démarre à 18h, qui sont les curators?, et réunira Eric Dupin (Presse-Citron, Fuzz.fr, Lefocus.com), Guillaume Decugis (Scoop.it), Patrice Lamothe (Pearltrees), et Eric Briones. A noter également un mot de bienvenue par le Président du Conseil Régional d’Ile-de-France Jean-Paul Huchon programmé à 16h30 (j’ai hâte de savoir ce qu’il aura à dire sur la curation :).
Je serai moi-même présent pour animer l’un des deux panels programmés. L’évènement se tiendra à l’Hémicycle – Conseil Régional d’Ile-de-France et le nombre de places est limité. Pour plus d’informations, rendez-vous sur Facebook: http://on.fb.me/LaCuration
31 janvier 2011 à 8:27
Pardon de mon ignorance, mais … qu’est ce que la curation ?
31 janvier 2011 à 8:48
Je ne connais pas non plus ce terme, mais voici quelques liens qui en parlent:
http://fr.techcrunch.com/2010/11/25/lere-des-curators-aurait-elle-sonne/
http://www.20minutes.fr/article/652634/high-tech-guillaume-decugis-la-curation-reinjecte-humain-web
http://www.simonrobic.com/blog/2010/12/13/la-curation-cest-bien-mais/
Sinon, le mieux c’est encore de demander à Frédéric Lefebvre de l’UMP, c’est un grand spécialiste de l’Internet…
31 janvier 2011 à 9:01
Merci Eric! :)
31 janvier 2011 à 9:23
Merci Eric!
31 janvier 2011 à 10:04
Je crois avoir compris que ‘curation’ est ce que l’on appelle ici, ‘aggregation’. Le fait de rassembler des donnees thematiques. Je suis une fervante utilisatrice des pearltrees que j’ai conseille a plusieurs amis qui l’utilise regulierement. Un excellent outil de recherche et de ‘bookmarking’ des liens online. Je reitere ici mon souhait d’avoir une lexique ou une sorte de table des matieres pour repertorier les liens.
Voici mon pearltree : http://www.pearltrees.com/#/N-fa=818179&N-u=1_72898&N-p=5139211&N-s=1_818179&N-f=1_818179&N-reveal=1 – en cliquant sur chaque ‘pearl’ vous ouvrez le lien internet, facile a deplacer et copier d’une autre pearltree.
Je regrettene de ne pouvoir etre presente sur place. Merci
31 janvier 2011 à 12:03
J’utilise kweeper depuis 2009 pour rassembler sur ma page les textes, images, vidéos, audio que je glane sur le web et que je peux ensuite organiser par tags et partager avec ma communauté sur kweeper ou twitter et faceboook.
31 janvier 2011 à 12:04
Qu’est-ce-que la curation? Et bien, pour initier le débat en un mot, c’est l’organisation de contenus du Web par et pour les internautes. En français, on pourrait dire que c’est « l’édition » du Web.
C’est en tout cas tout le débat, et il s’annonce passionant!
Des repères et des références pour en savoir plus? Je vous recommande ce bon pearltree sur la curation: http://pear.ly/xSCH . Les articles clés, les usages, les idées sur la « curation »… eux-mêmes organisés par et pour les internautes!
31 janvier 2011 à 12:32
Ah ok, un peu comme Delicious ?
;-)
31 janvier 2011 à 12:43
Eric – Delicious est certainement l’un des grands ancètres, de même que l’Open Directory Project et quelques autres.
Ces services étaient néanmoins centrés sur le principe de l’accumulation de liens. Il s’agit maintenant de les organiser, de les ordonner et de les partager… bref de les éditer et de leur donner du sens. Un article précisément sur ce sujet, et qui pourrait t’intéresser: http://blog.pearltrees.com/?p=10378
31 janvier 2011 à 13:42
ok, merci pour l’article.
Bon, je ne veux pas polémiquer, mais …
Les services de partage de bookmarks ont échoué à conquérir le grand public, je suis donc très sceptique sur un système qui permet l’organisation des pages en arbre (ce qui, je pense est plus complexe et moins performant que l’organisation par étiquette).
Je ne demande bien sûr qu’à être convaincu. Les slides des présentations seront-ils disponibles ? (tous le monde n’étant pas parisien)
31 janvier 2011 à 14:47
Bien sur! Il y aura de nombreux retours pour poursuivre la discussion, sur les blogs, les réseaux sociaux et ailleurs. Des points de vues variés, qui je l’espère, sauront vous intéresser… et auxquels vous êtes tous invités à contribuer :-)
31 janvier 2011 à 16:51
Est-ce que les conférences seront filmées puis diffusées sur le web ?
31 janvier 2011 à 18:38
Génial il y aura donc deux Fabrice pour animer :-) Sinon sur la curation, je donne aussi un tour d’horizon ici : http://bit.ly/gvZrYz
Au 7 donc
31 janvier 2011 à 19:22
Dommage je ne pourrais être présente ce soir là :( pas l’envie qui me manque pourtant. Cependant la présence de OwniLive ou Rue89Live donnerait également une meilleure visibilité de ce qu’est la curation.
Cordialement.
Sir.chamallow
02 février 2011 à 10:53
Aïe, plus de place sur Amiando…
Y a-t-il un autre moyen de réserver ?
03 février 2011 à 11:50
Pas de présence d’un représentant de Netvibes à cette Conf ?
06 février 2011 à 12:22
Un exemple de l’application de ce principe de curation peut être retrouvé chez Rue89 avec leur récent http://actu.rue89.com/
C’est mettre une sorte de chef de rédaction entre le lecteur et une agrégation automatique de sources autour d’un sujet.
08 février 2011 à 20:39
Ce terme CURATION illustre l’illettrisme en mode 2.0
08 février 2011 à 23:14
> Ce terme CURATION illustre l’illettrisme en mode 2.0
La définition du dictionnaire TLFI est :
« Ensemble des moyens mis en œuvre pour amener la guérison (d’une maladie, et spéc., d’une plaie) »
pas génial…
08 février 2011 à 23:21
Celui qui a traduit « curator » par « curation » de l’anglais vers le français n’a pas dû réfléchir longtemps. Quand on ne reprend le mot anglais tel quel, on le traduit en français à la va-vite, et le terme est conservé. Et ça n’a pas l’air de gêner grand monde.
La France est morte en 40 et le français avec.
09 février 2011 à 0:40
@Romain
Eternel débat sur les blog techno : faut-il se lancer dans une grande rivalité interbloggosphériques pour savoir qui trouvera le bon mot (souvenez vous de la longue traine), ou transposer le mot tel quel et s’intéresser à ce qu’il y a derrière.
On a fait le choix, comme vous le voyez. Qui plus est, si le sujet vous intéresse, l’essentiel de l’information que vous trouverez est en anglais, ça facilite les choses, y compris pour les moteur de recherche.
La France est morte en 40 et le français avec.
Vous avez remarqué ? Et encore, vous n’avez certainement encore rien vu, ce n’est pas prêt de s’arranger.
09 février 2011 à 0:41
@Dominique
Yep, yep, d’habitude on met le terme anglais tel quel, sorry, j’ai laissé passé ça.
10 février 2011 à 18:46
> Eternel débat sur les blog techno : faut-il se lancer dans une grande rivalité interbloggosphériques pour savoir qui trouvera le bon mot (souvenez vous de la longue traine), ou transposer le mot tel quel et s’intéresser à ce qu’il y a derrière.
Les plus de 50 ans seraient peut-être moins largués sur les nouvelles technologies si les termes employés étaient plus intuitifs. Demandez à un quinqua ce qu’est un cookie…
> On a fait le choix, comme vous le voyez. Qui plus est, si le sujet vous intéresse, l’essentiel de l’information que vous trouverez est en anglais, ça facilite les choses, y compris pour les moteur de recherche.
Ça m’intéresse, oui. Je me suis inscrit à scoop.it (encore un nom anglais pour un site créé par des français…). J’aime bien le concept car on suit des sujets et pas des personnes comme sur Twitter. Je dirais que scoop.it est un site de micro-édition (du web). Plus sympathique que curation, non ? En fait, dès qu’un journaliste, un blogueur ou un professionnel veut écrire en français sur une nouveauté et qu’elle n’a été désignée jusque-là à sa connaissance que par un terme anglais, il pourrait se creuser un peu les méninges et nous le traduire, en trouver un équivalent ou créer un néologisme avec un concept différent (de l’anglais). Derrière chaque vocable se cache une conception du monde. Ne laissons pas les anglo-saxons nous l’imposer. Trouver un nouvelle désignation d’une chose ou d’une idée a un côté ludique. Celui qui l’a trouvée le premier peut en tirer une certaine fierté. Après, rien ne l’empêche d’écrire le terme anglais à côté entre parenthèses pour lever toute ambigüité. Ce serait utile au début, en attendant qu’un nouveau mot s’impose. Il existe aussi des commissions de de néologie, mais elles ne sont pas assez rapides et ne donnent pas toujours des avis pertinents (mais elle ne sont pas non plus toujours à côté de la plaque).
> Vous avez remarqué ? Et encore, vous n’avez certainement encore rien vu, ce n’est pas prêt de s’arranger.
Vous dites sans doute cela sans ironie. Pourtant il suffirait d’une prise de conscience, d’un changement de valeurs pour que le français renaisse…